Une hospitalisation, une maladie, le mal de dos, la perte d’équilibre, un handicap, ou plus couramment l’avancée en âge… sont autant d’obstacles à un quotidien agréable et serein. La qualité de l’environnement joue alors un rôle favorable pour surmonter ces aléas …et c’est encore bien chez soi, dans ses repères habituels, qu’il fait le mieux vivre ! Pour faire face à une baisse de forme passagère, ou une perte d’autonomie plus avancée, les professionnels de l’aide à domicile se déplacent chez vous, pour votre apporter soins, confort… et réconfort ! A quel moment y faire appel et comment faire ? Il paraît qu’il existe des aides financières ?

Une aide professionnelle représente une vie à domicile en sécurité, une présence qui rassure l’entourage, une aide de confiance capable de prendre le relais quand cela est nécessaire.
La philosophie qui inspire les équipes d’APAMAD est de soutenir les personnes dans leur projet de vie, sans forcément tout faire à leur place. Chacun de nous souhaite maîtriser sa façon de vivre, et surtout ne pas se priver du plaisir et de la fierté de faire les choses. Les auxiliaires de vie d’APAMAD accompagnent discrètement chaque personne, en encourageant chaque geste, pour stimuler et préserver les capacités. Et tout cela, dans la bonne humeur !

Qui intervient, et pour quels services ?

Qualifiés et régulièrement formés, les intervenants à domicile sont spécialisés par domaine d’intervention. Ils interviennent auprès d’adultes, comme d’enfants, 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24. Ils habitent à proximité des personnes aidées, car APAMAD est une structure haut-rhinoise, qui fait travailler les Haut-Rhinois. Les services se combinent entre eux pour s’adapter au projet de vie de chacun. Ils peuvent se classer de 3 types :

  • l’aide à l’entretien du domicile (ménage, repassage, vitres….)
  • l’aide aux déplacements (accompagnement aux courses, chez le coiffeur, des amis, le médecin…) et la téléassistance (bip qui permet de donner l’alerte en cas de chute/malaise/angoisse, à domicile ou en déplacement)
  • l’aide à la personne (aide au lever et au coucher, à la toilette, à l’habillage, à la livraison, préparation et prise des repas, aux transferts en cours de journée, passages de sécurité dans la nuit…),

Se préserver

Demander une aide à domicile pour soi-même ou son proche n’est pas toujours évident, mais quand l’aide est en place et qu’on en ressent tous les bénéfices… on se demande pourquoi on a tant attendu ! Qui veut voyager loin doit ménager sa monture comme le rappelle ce vieil adage : se faire aider plus tôt permet de préserver et d’entretenir son autonomie plus longtemps ! « Si l’on délègue une partie des tâches, on peut se préserver, prendre soin de soi, et être plus disponible », explique Soledad Gerard, psychologue au sein d’APAMAD. S’acharner à vouloir tout faire tout seul risque d’ailleurs d’aggraver un problème de santé ou d’en provoquer d’autres. Une aide à domicile pourra par exemple s’occuper de nettoyer la cuisine et la salle de bain pendant que la personne aidée s’occupera du séjour, ou d’autres tâches nécessitant moins d’efforts. Le professionnel va non seulement alléger le quotidien, mais son regard extérieur permettra de veiller objectivement à l’évolution de la situation et si besoin, faire le lien avec les autres professionnels.

Quand l’autonomie diminue

Si l’aide à l’entretien du logement suffit à compenser des gestes qui s’engourdissent, quand l’autonomie s’amenuise visiblement, l’aide « à la personne » devient nécessaire : aide au lever, au coucher, à s’alimenter, à se déplacer dans son logement… « Nous recommandons souvent l’installation d’un bip de téléassistance en parallèle : pour pouvoir donner l’alerte en cas de chute ou de malaise, mais également pour se sentir rassuré, avoir quelqu’un à contacter en cas d’angoisse. Garder le moral et rester serein est indispensable pour surmonter les difficultés du quotidien. » explique Olivier Lopez, responsable territorial d’APAMAD.

Afin d’organiser cette aide humaine, une évaluation précise des besoins est effectuée par APAMAD. Cette aide ouvre également droit à une prise en charge financière appelée « A.P.A » et financée par le Conseil  Départemental. Son montant dépend du degré d’autonomie évalué sous forme de « GIR » et des ressources financières de la personne (voir zoom).

Accepter la présence d’un professionnel

Aider une personne dans son quotidien nécessite des compétences et un savoir-être bien particuliers que maitrisent parfaitement les professionnels formés. Se sentir en confiance avec son personnel aidant est essentiel. Alors que l’on accepte plus facilement de porter un bip pour pouvoir donner l’alerte, l’aide à la toilette reste un moment intime que l’on a du mal à confier à une autre personne que soi. « C’est difficile de demander à son compagnon ou son enfant de nous laver ! » Mais voilà, est-ce là le rôle de l’enfant, de l’époux, de faire cela ? « Prenez soin de cette relation d’époux, de fille, de petits-fils. Laisser un professionnel être le soignant, la cuisinière, l’administrateur, le rééducateur… Pour qu’il redevienne votre grand, votre petite, votre chéri. » explique encore Soledad Gerard, la psychologue.

Avec le temps et le savoir-être du professionnel naissent des moments de complicité, et cette relation de confiance si précieuse se construit. L’enjeu en est de taille : en appui ou en relais à la famille si elle est présente, permettre à la personne en perte d’autonomie de continuer à vivre à son domicile, le plus longtemps possible, avec dignité.

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