L’aide à domicile, même si elle peut être fournie par des associations à but non lucratif, a toujours un coût. Il existe une multitude d’aides pour financer ces services, selon le profil des bénéficiaires et le type de besoin nécessaire.

  • L’A.P.A : L’Allocation Personnalisée d’Autonomie (voir zoom)
  • Les avantages fiscaux : les services à la personne ouvrent droit à une réduction ou un crédit d’impôt de 50% des sommes versées, selon la législation en vigueur.

Exemple : une personne qui paie 1000€ d’impôts par an et qui utilise 1200€/an pour payer une aide ménagère, aura droit à une réduction de 600€ et payera donc 400€ d’impôts.

  • Les caisses de retraite : pour les retraités qui ne peuvent bénéficier d’une A.P.A. ou d’une P.C.H, les caisses de retraite peuvent verser une aide financière qui varie en fonction des revenus et de la situation.
  • Les mutuelles et contrats d’assurances : De plus en plus de mutuelles et d’assurances proposent des options d’assistance à domicile en cas d’accident ou de sinistre.

Exemple : en cas de bras cassé ou d’accident  de voiture, vous pourriez obtenir une aide temporaire et gratuite pour le ménage ou la garde des enfants. Renseignez-vous sur vos droits !

  • La Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) : La CPAM prend en charge les soins (infirmiers, d’hygiène) sur prescription médicale, réalisés au domicile des personnes nécessitant une surveillance médicale, mais pas une hospitalisation. La CPAM peut également apporter une Aide aux Foyers lorsque l’aide à domicile concerne un enfant ou un parent malade, une incapacité, une grossesse pathologique, etc.
  • La Prestation de Compensation du Handicap (P.C.H) : la P.C.H est attribuée par la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH), pour les personnes en situation de handicap âgées de 20 à 60 ans. Cette aide permet de « compenser » les conséquences du handicap. Elle est attribuée suite à une évaluation de la situation de la personne dans sa globalité, en tenant compte de son projet de vie.

Zoom sur le GIR (Groupe Iso-Ressources) et l’A.P.A. (Allocation Personnalisée d’Autonomie)

Lorsqu’une demande d’A.P.A  est formulée, une assistante sociale du Pôle Gérontologique du Conseil Départemental se rend au domicile du demandeur afin d’évaluer son degré d’autonomie. Elle balaye des critères précis pour évaluer la capacité à effectuer les différents gestes du quotidien (toilette corporelle, alimentation, habillage, orientation, gestion du ménage et des déplacements, suivi d’un traitement médical…). Les résultats définissent alors le degré d’autonomie, classé de 1 (dépendance totale) à 6 (autonomie totale) : on dit dans ce cas que « la personne est en GIR 4 » par exemple.

Seules les personnes de plus de 60 ans en GIR classés de 1 à 4 peuvent prétendre à l’A.P.A. Les personnes en GIR 5 et 6 et les moins de 60 ans peuvent solliciter d’autres aides financières.

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