A l’occasion de la Saint Valentin, l’association APAMAD est allée à la rencontre de quelques-uns de ses bénéficiaires du service de livraison de repas, afin de relater leur histoire. Antoine et Zaira PICCIN, de Wittenheim, nous ont montré qu’après 60 ans de vie commune, l’attachement est toujours aussi fort.

 

« Nous nous sommes rencontrés en 1948, au cinéma de Wittenheim, et mariés en 1949. Vous voyez, ça ne date pas d’hier ! » plaisante Zaira, 89 ans. La Saint-Valentin, elle non plus, ne date pas d’hier. A l’origine, il s’agit d’une coutume païenne, qui a plus tard été assimilée par l’Eglise catholique romaine à saint Valentin, patron des amoureux. Mais saviez-vous que le jour de la Saint-Valentin a longtemps été célébré comme étant la fête des…célibataires ? Le jour de la fête, les jeunes filles célibataires se dispersaient aux alentours de leur village et se cachaient en attendant que les jeunes graçons célibataires les trouvent. À l’issue de ce cache-cache géant, les couples formés étaient amenés à se marier dans l’année !

« Maintenant, on est des vieux ! » rajoute Antoine, 91 ans, d’un regard entendu. Tous deux nés en Italie du Nord, « et dans la même région ! » soulignent-ils, Zaira arrive en Alsace avec sa famille en 1929, à l’âge de trois ans. Antoine quant à lui, arrive en 1946 comme clandestin, pour trouver du travail en tant que minier. « Et j’y suis resté durant 35 ans ! » affirme-t-il. En 1950 naît leur premier enfant, Christian, suivi par Annette en 1952. « Ils sont tous les deux nés Italiens, explique Zaira, parce que le droit du sol n’existait pas encore ». Treize ans plus tard, c’est au tour du petit dernier, Sylvain, de montrer le bout de son nez.

Et à la question de savoir s’ils s’offriront un cadeau à la Saint-Valentin, la réponse se fait immédiate, et en sourire : « A notre âge vous savez, on n’a plus besoin de ça ! ».

Un passage qui rassure

Depuis quelque temps, l’avancée en âge oblige, Zaira et Antoine font appel au service de livraison de repas d’APAMAD, et bénéficient également d’une aide à domicile en journée. Au début, accepter de recevoir une aide extérieure n’a pas été facile. « Je ne suis pas toujours tendre, parce que j’aime bien faire les choses moi-même ! Alors bien sûr, je mets toujours mon grain de sel… » explique Zaira. Mais au final, tout le monde est content du passage de la porteuse de repas et de l’aide à domicile. « Un passage qui rassure toute la famille ! » précise Sylvain.

Voici donc un couple qui a su maintenir une vie remplie de tendresse et d’affection, et qui continue de s’aimer à travers le temps.

APAMAD leur souhaite une bonne Saint-Valentin !

Contact : APAMAD au 03 89 32 78 78 ou sur le site www.apamad.fr